Jeunes architectes,
passionnés de constructions anciennes
et écologiques,

notre démarche tourne autour de quatre grands axes de réflexion.

«penser pour construire»

L’architecte était et doit redevenir un bâtisseur ; concevoir ne doit pas être un plaisir pour l’intellect mais bien un moyen utilisé pour trouver des solutions concrètes. Nous nous volons ancré dans une réalité des usages et des besoins, ancré dans une économie et une gestion de budget, ancré dans une connaissance fine des matériaux et des savoir-faire des entreprises.

L’observation des bâtisses anciennes qui sont pétries de pragmatisme, nous ont régulièrement permis de trouver des solutions aux problèmes posés lors d’un projet. Nous sommes en perpétuelle recherche du bon sens, synonyme d’efficacité et de durabilité.

«le chantier, haut lieu de connaissance et d’apprentissage»

Lieu d’échanges entre les savoir-faire intellectuels et manuels, lieu de confrontation de la théorie et de la pratique, de la « pensée » et du « faire ». C’est lors du chantier que le dialogue avec les entreprises détenant un savoir de la mise en œuvre rend possible la création d’un lieu empli de sens.

Nos expériences professionnelles d’ouvrier sur chantier nous ont tout autant appris sur l’acte de bâtir que les études.

«patrimoine et construction durable, même combat»

Aujourd’hui, les démarches de travail des architectes dans les constructions écologiques se rapprochent de plus en plus des méthodes utilisées dans la réhabilitation du bâti ancien patrimonial : matériaux locaux, murs perspirants, systèmes de chauffage et de régulation dit low-tech, recherche de savoir- faire locaux… Notre approche de la construction, qu’elle soit neuve ou en réhabilitation, croise ces visions de deux époques différentes en tirant avantage de chacune d’elle. La connaissance technique, d’où provient toutes les formes architecturales, se doit d’être très scientifique et théorique autant que pragmatique et pratique.

« pratique et démarche résilientes »

Dans le respect des bâtiments qui nous sont légués, qui malgré les années et les travaux successifs sont encore « rénovables », nous nous positionnons clairement dans une démarche de résilience. Afin de faire perdurer cette capacité que les bâtiments ont à se laisser réinventer à chaque rénovation, nous dessinons et concevons en imaginant la vie future des bâtiments. Il est facile de faire le parallèle avec le métier d’architecte qui lui aussi est éprouvant et nécessite une bonne dose d’endurance et de résilience. Les mauvaises nouvelles, découvertes et contraintes font partie de la joie et des malheurs de la rénovation, mais ces aléas ne nous font pas rompre, au contraire ils nous renforcent pour ce projet et les prochains.